Sunday, October 07, 2007

 

Se faire exploiter loin de chez-soi

Desole du silence, le temps s est un peu arreter. Pas qu on dorme mais vu qu on travaille entre 50 et 60 heures par semaines, ca nous laisse pas grand temps. Hier j ai eu ma premiere journee de conge en 12 jours, jai dormi jusqua 7 heures pm, puis je suis aller me recoucher. C est pas si plate, les gens sont quand meme fin, Emma fait du pourboire et moi je gagne un fabuleux 2 piasses de l heure ce qui nous a permi d economiser presque 300 piasses en 2 semaines et demi... Puis Emma va faire la piasse en traduisant le site web de nos hotels. Jai changer de job, je suis plus au Tololo Beef, mais dans l autre Campanario, ou je sers des groupes de grands-peres et grands-meres qui viennent y passer une semaine. Je comprends pas encore tout ce qu ils me disent mais c est peut-etre aussi bien etant donne qu il y a pas mal d abuelas celibataires- Plusieures m ont d ailleurs conseiller de retourner etudier au Canada parce qu il n y a pas d argent a faire au Chili, ce qui nest pas si faux. A chaque matin j ai une demi-heure de velo a faire pour venir taffer, d habitude le vent dans la face, le long de la baie qui est en faite une immense plage, sur une piste cyclable qui relie La Serena a Coquimbo. C est cool quand il fait soleil. Les nuits sont plutot froide, Emma a une otite, les Nelsons chez qui on loge sont super sympa. Il y a souvent des cadavres de phoques ou de loups de mer sur la plage et ca pu. Il parait que l alerte en cas de tsunami se donne a la radio... ce qui ne nous semble pas du tout pratique, mais la baie est comme une anti-presqu´ile (¿un presque'lac?) il faudrait donc un tsunami tres bien oriente pour que ce soit dangereux. Il y a beaucoup de chiens errants, des meutes de dix quinze des fois, gros et sales, qui se baladent sur la plage et dans la ville. Les hotels dans lesquels nous sommes semblent ok, mais le chili en general semble corrompu jusqua la moelle, a tous les niveaux, et les gens riches ont souvent des regards de mains sales. Well, pas tous. Ca semble s arnaquer entre eux, le gouvernement est pareil, les gens n ont pas confiance, la vie est chere, tout le monde travail 6 jours par semaine, entre 8 et 12 heures par jours, pour des peanuts. Le totolo beef ne paye pas ses serveurs. Il y a dix-douze garcons qui comme paye recoivent un pourcentage de leur vente + pourboire. Ils doivent venir 6 jours par semaine, clients pas clients pour conserver leur place, ce qui fait que plusieurs ne recoivent presque rien par jour. LE patron qui ne connait quasi rien a la restauration na donc pas a se soucier de rien, ca ne coute pas plus cher, ca assure de pouvoir servir un restaurant plein au cas ou, puis sinon bien rien. Moi comme busboy, il me payait 8 piasses par jours de 10-14 heures et les garcons auraient du me donner 1 piasse chaque par jour mais il faut s atteler de bonne heure pour l avoir. Et comme je ne suis pas maitre-queteur, et bien je ne gagnaìs pas beaucoup. Cest un travail beaucoup plus difficile que serveur. La plupart n ont aucune technique, cest long cest tout croche, mais comme ils parlent bien ils sen sortent plus ou moins, et bien sur comme les clients sont chiliens... N empeche qu il n y a pas gand chose de plus frustrant qu aider milles serveurs poches a faire du ble. Je nai pas monter serveur soi-disant a cause de mon espagnol (well, qui nest pas encore parfait). Le chilien est a l espagnol ce que le quebecois est au francais: ca va vite, les mots se chevauchent, on ne prononce pas beaucoup et il y a plein de neologismes (chilenismo). Evidement, il n y avait pas de repas de fourni et des volees de serveurs venait grapiller les restes des clients. Le plus possible de choses sous cle, parce que tout disparait. Le far west. Ici, cest different, on me paye un peu plus, je suis tres bien nourri, je ne travaille qu avec des femmes, tout le monde se respecte, et on me paye a l heure (2 piasses...) . Les automobilistes sont fous et la piste cyclable de l avenida del mar est coupee par des stationnements. Les chiliens sont bizarres, il est souvent tres difficile d entrer dans une relation de confiance avec eux, ils sont reserver et super fier et quelques uns ont un complexe d inferiorite face aux gringos qui se traduit souvent en competitions connes. Tant pis pour eux. Plusieurs ont une coquille de bougon assez facile a ouvrir mais d autre n en sortent jamais. On pardonnait plus facilement les peruviens et equatoriens et boliviens que les soi-disant civilises chiliens de tous ces petits details. Beaucoup de chilien francophile, tous savent quelques mots, va savoir pourquoi. Tout n est pas noir et encore une fois les gens sont sympas. On dit que Santiago est dangereuse a cause des peruviens... haha on a entendu la meme a la Paz. Puis a Lima aussi. Mais qua cela ne tienne on va pas se staller full plus longtemps a La Serena parce qu on se tire en fin de semaine prochaine, probablement, vers le sud un peu, puis vers l est ou l ouest, faut voir avec Jules quelle temperature il fait a Buenos Aires. Il me reste une heure de pause je vais aller faire la sieste dans la buanderie.

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