Tuesday, June 05, 2007

 
Aloooooooooooooors ce coup-ci c'est Emma qui parle... Louis est donc venu me retrouver a Vilcabamba ou nous avons coule deux jours heureux en attendant la fin de mon contrat en passant les petits details du style Peter le patron qui m'avait assuré jusqu a la veille que Louis pourrait rester sans payer et qui finalement arrive un soir en me disant que le même devra payer 8 dollars la nuit..8 DOLLARS, glups, mais tu sais Peter si tu m'avais dit ca hier a la place de me dire que ce serait gratuit il aurait bougé a l hotel dans le village ou c'est 3 dollars la nuit, man... ah bon, ben d'accord c'est vrai excuse-moi... ouf... enfin bref apres une foultitude de petits details comme ca j etais finalement contente de quitter ce paradis bien plaisant quand même et des gens comme Emil le cuisinier...
On a pris le bus a 5h du mat direction Loja, puis prêts pour un autre 9 heures direction Piura. Et c'est là que commencent les embrouilles typiques pèruviennes s'il faut en croire les equatoriens et Louis par ailleurs; exemple: en Equateur, les velos on les jette sur le bus en 2 secondes et on ne paye rien.
Au Perou, on paye a chaque coup! (joli slogan, non) et ca commence par le 1er bus Equateur Perou. Mise en situation: on arrive, on met les velos ds le compartiment bagages, ce qui en Equ. ne pose pas de problème.
Le mec du bus (qui entre parenthèses nous a laissé galérer à les installer) nous dit, bon ben il faudra payer pour les velos, parce que vous comprenez il y a bcp de clients (comprendre bus à moitié vide) et vos velos prennent toute une bodega. Ca fera 10 dollars. Euh... quoi? (Pour info, 9h de bus ca coute 8 dollars pour qqun) Bref... pour resumer, gros coup de mistouffe, on a payé 4 pièces pour lui faire plaisir, il était content, il pourra se payer une nuit d hotel ou 4 grosses bières ou une bonne tranche de rigolade sur le dos des gringos.. en tous cas épisode rigolo et apparemment typique...
Après ca, la route dans le bus était impressionante...à un moment j ai cru qu on avait changé de continent... du lush végétal de Vilcabamba on est passé à de la montagne semi-aride, gros soleil muy muy caliente, des arbres style baobabs (je sais pas si c etait ca mais ca y ressemblait vachement) et justement des vaches qui ressemblent à ces sortes de buffles africains avec les grandes cornes... ok man, pas d'hallus...
Arrivés à Piura on est resté chez Angello de HC qui le dimanche nous a emmené à une fête de campagne dans le coin, vraiment chouette folklorique typique authentique avec bouffe peruvienne et mariachis simili mexicains, les 80 ans de Edilberto le grand-père qui a environ 1000 enfants et parents... bon, j exagere on etait environ 120 mais quand même... musique péruvienne et cumbias a gogo, j ai dansé ma 1ère cumbia, cerveza Pilsen et chicha de mais, les chiens râpés qui viennent rogner les os dans la poussière â nos pieds où crachent les vieux édentés et les jeunes dentés pareil, la poussière, c etait vraiment cool! Et vraiment plaisant `d'être les seuls blancs du coin et que personne ne remarque sur le fait mais nous accepte tout simplement comme faisant partie du decor...
Pour moi, ce campo-là me paraissait deja foutrement aride, on dirait qu il n y a pas un brin d eau (Piura et Chiclayo sont comme des villes oasis au milieu du desert) et je me demande encore comment il font pour vivre la sans eau mais il parait que c est même pas le desert encore... A la sortie de Piura il y a des gens que Angello appelait des invasores (les envahisseurs arrivent...) ce sont en fait des paysans qui vivent avec leurs familles de plein d enfants et de vieux dans env. 10m carres de murs en paille ou terre seche, sans electricite sans eau, et qui squattent la terre jusqu a ce que les autorites leur place l electricite ou des facilites hygieniques...
La mere de Angello a chez elle d authentiques poteries de l epoque chivu (genre 500 a 800 ans d age en super bon etat) qui lui ont ete vendues par des huaqueros, soit des pilleurs de tombes... j avoue que j ai ete surprise qu elle nous annonce ca comme ca, mais visiblement ca pose pas de gros probleme deonthologique...
Bref.
Hier on a repris un bus hasta Trujillo sur la cote, la 3eme ville coloniale du Perou fondee en 1535, pas mal jolie, et effectivement là on a vu le vrai désert, et le campo qu'on a vu dimanche a côte c est un desert de tapettes!
Trujillo, c'est chouette! On reste dans une maison d'1 cycliste fou, Lucho, qui depuis 10 ans a accueilli 838 cyclistes (nous sommes 837 et 838) chez lui, qui a prénommé son bébé Lance, guess why, et a éte parler avec les plus grands au tour de France. On mange du riz le matin au marché a côté, c'est cool et il n'y a pas de coq... ;0)

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