Friday, June 08, 2007

 

Le grand Chie-mou...

Bon, d'aucuns me taxeraient de désacraliser la culture antique... en tous cas je trouve ca assez rigolo si vous me permettez de le remarquer, que 2 des cultures les plus importantes ici au Perou s'appelent respectivement MOCHE et CHIMÚ (prononcer moché et chie mou)... rien a voir avec nos intestins cette fois, encore que...
Les dits Moche et Chimu ont laissé des vestiges hautement intéressants tout le long de la côte péruvienne et Louis se fera sans doute un plaisir d'en parler une autre fois....

ben keskonafait depuis la derniere fois? MMMMh depuis une heure environ on essaye de télécharger les très belles photos qu'on a faites ces derniers jours et ca marche pas alors vous devrez vous contenter d'imaginer...
Alors....prêt pour le grand départ? fermez les yeux, relaxez-vous, suspendez vos jambes n'importe où qu'il vous plaira et que ce sera quand même facile de lire l'écran, et c'est partiiiiiiiiiii...
Et c'est parti vers où? ben toujours le Perou...

Apres quelques jours à Trujillo on s'est remis en route assez vite après nos 3 mois quasi de pas de velotage par 4 jours de grimpette de Trujillo vers le Sud, une petite remise en jambes sympathique qui nous a mené du niveau de la mer jusqu'à 2000 et qq mètres le long de paysages absolument WOW comme des déserts arides, des déserts de caillasse ultra arides, des canyons (le célèbre cañon du canard, un nom bien noble pour un paysage aussi déchiré et sauvage....) nous voilà dans la cordillera blanca, une cordillère donc, dont les plus hauts points culminent vachement plus haut encore que ce qu'on va faire, genre plein de mètres, genre 4000 et des patates... la route pour venir ici était vraiment fatigante il faut bien le dire, au moins sur 70 km, des débris d'alluvions et autres carcajos qui me faisaient craindre pour mes petits pneus, d'autant que d'après Lucho notre mécanicien de chic et de choc de Trujillo qui nous a checké nos vélos et pété une chambre à air chaque (!) les dites chambres à air sont quasi impossibles à trouver ici parce que notre type de roues n'existe pas dans le coin. Cependant la dite route était aussi vraiment intense parce que paysages et aussi par le côté satisfaisant d'avoir réussi à la passer, après ces 70 bornes ca a fait un bien fou de se retrouver sur de l'asphalte a ne pas devoir se concentrer en permanence pour ne pas tomber par terre ou dans un ravin, et arriver dans une espèce de vallée oasis de verdure après tant d'espace minéral... Bwef....

Le Perou, ca a beau pas toujours être le Pérou, c'est vraiment vraiment un chouette pays. Difficile à mettre en paroles et encore moins en mots par écrit parce que c'est un concentré de sensations, de bruits, d'odeurs, de lumière.... le chick a chick boum boum dont parlait Louis (sur le bateau vers Iquitos) est omniprésent, les enfants sont habitués dès bébés à écouter de la cumbia à bloc. La plupart du temps on dirait que c'est la même chanson qui joue pendant 5 heures. Les taximans qui conduisent comme des tarés avec 10 personnes à bord comme cet après midi (que je suis contente d'être vivante) une vieille mamie édentée avec sajupe évasée son grand chapeau blanc à larges bords et ses longues tresses blanches qui vient te parler en quechua, le sempiternel "¿de donde son?" et "hey gringos!" (que je déteste!) "regalame plata", les chambres d'hôtel à 10 soles avec rat et coq inclus, le monde PARTOUT dans les rues, dans les champs à toute heure du jour et de la nuit etc etc....

This page is powered by Blogger. Isn't yours?