Tuesday, August 21, 2007

 

Pas venu chiller au Chile

A la frontiere.Champ de mines frontalierEn haut de la cote d arica

Debut de la deuxieme montee
Le futur
Le soir en haut de la deuxieme vallee.
Le matin la vallee est pleine de nuagesArrivee en haut de la cote des crevettes.


Sous les nuagesDebut de la montee de Chiza, petroglyphes


En montant, avec de tres bon yeux on peux zoomer le meme petroglyphePresque en haut


En haut!!Le fameux kilometre 1924




Que pouic


Tamarugal
Zoomer pour trouver les petroglyphes







Fin sud d Iquique vu de Hospicio Alto





Dans Iquique




Du theatre d Iquique
Dans le theatre
Dans le theatre de Louis
Le theatre
Torre del reloj





Vieille baraque
Sur la rue passante







Nous entreprenons la traversée du Chile en vélo. A date 5 jours depuis la frontière péruvienne. 54-65-80-107-75 km par jour. La première journée nous sortîmes de Tacna très tôt le matin après une nuit dans le bus qui se stationna et nous laissa dormir jusqu au petit matin où trop gelés pour dormir nous avons harnaché nos bicyclettes et sommes partis a la recherche d un petit déjeuner. Départ tôt, arrivée a la douane rapide, désharnacher, tout passer les bagages dans les rayons-x, reharnacher, arrivée a Arica face au vent du sud. Nous dormîmes dans le moins cher hôtel d’Arica environ 15 heures et partirent a midi le lendemain pour monter une première côte et sortir de la vallée d Arica. Le terrain est difficile pour nos muscles engourdis, des plateaux désertiques sont séparés par des vallées fertiles de centaines de metres de profondeur que nous devons traverser. Jusqu a present nous avons monté trois grandes côtes : deux la deuxieme journee : une de 12 et une de 15 et la troisième journée : une de 17 km de long. Soit 2 heures, 2 heures et demi et 3 heures de labeur a moins de 6 km/h. En haut de la côte d Arica, sur le plateau, c est plutôt plat, légèrement valloné entre de longues dunes. Puis descente d une très longue cote jusqu’a une petite posada ou nous mangeons pas trop mal avant d entreprendre la cote suivante qui a notre grand dam prend le reste de l apres-midi à monter, et nous tentons au sommet, avec vue sur la vallée que nous venons de franchir. Nous installâmes la tente sous les dernières lueurs du soleil et au reveil la vallee est emplie d un épais brouillard, mais nous, }nous sommes au gros soleil, juste au-dessus des nuages avec des kilomètres de désert plat sur 345 degrés. Nous franchîmes la pampa des crevettes, plaines désertiques de quelques dizaines kilometres avant d’arriver a une troisième vallée emplie de nuages. Nous dévalâmes la cote de la crevette et purent admirer la vallée pendant 21 km de descente rapide et froide ralentie par un fort vent océanique emplissant la crevasse. Apres un contrôle de police et un repas, c’est ce vent qui nous pousse et nous anesthésie du long fond faux plat de la crevasse de quelques dizaines de kilomètres, jusqu’a la moins moindre côte de Chiza, du nom de la tribu qui y peinrent un mega geoglyphe il y a des centaines d années, côte de 17 km, qui nous prendra encore une fois le reste de l après-midi. Au début de la côte le vent était s il fort que je montais sans pédaler. Mais cela ne dura pas. Les policiers du contrôle, qui nous ont donné de l eau potable, nous ont dit de faire attention que le vent réussissait a retourner des voitures. Nous nous fîmes inviter par le propriétaire de la posada du sommet ou nous voulions souper, à dormir dans un poussiéreux dortoir adjacent au truck stop où nous passerons la soirée en écoutant entre autres Corazon de Maria, télésérie populaire dont nous écoutâmes un épisode dans un premier truck stop chilien lors de notre court séjour en pouce. Le lendemain ce fut tout plat à travers une réserve de tamarugal, arbres peu esthétiques qui poussent dans la plaine désertique. N’ empêche qu’on en aurait pris toutes la route étant donné qu’ils furent les seuls à nous cacher un peu du vent, les montagnes juste un peu trop lointaines ne le bloquant pas vraiment. Deux chiquititas vallées, la deuxième de 6 km contenait des géoglyphes chevalins et ne nous a presque pas ralenti. Nous avons vu Huara plus de 10 km avant d’arriver et avons tenté 10 km après la ville sur une ancienne mine de salpêtre. Sommes repartis de bon matin et malgré un départ ensommeillé, un vent castrant et de petites dunes perfides, nous avons atteint enfin le début de la descente vers Iquique qui dura une vingtaine de kilomètres et qui passait par Alto Hospicio, sa voisine qui la surplombe et d’où se lancent les parapentistes pour survoler la ville. Tout l après-midi à parcourir un dimanche comateux et nuageux pour finir chez de très fêtards couch surfers parapentistes. Iquique est un paradis pour les parapentistes avec des conditions idéales et excellentes a l année longue, des rampes de lancement tout le long de la falaise, des plages partout pour atterrir et un vent eternel. Toute la journée à parcourir un lundi ensoleillé, le premier jour ensoleillé depuis 40 a Iquique, l’esprit était a la bonne humeur et nous avons vu une très jolie et animée ville côtière sous un grand jour. Plusieurs maisons sont construites en pin d’Oregon, peut-être du Canada, qui servait de lest aux navires venu chercher le salpêtre. Beaucoup de graffitis et un malecon qui fait toute la longueur de la ville avec plusieurs plages, des animaux en vitrines, des cactus, des baigneurs, des surfers… incroyable changement depuis notre arrive en amérique latine. Pas de klaxons, plein de belles voitures, des poubelles, du recyclage, des prix nord-américains (presque), les chauffeurs font leur stop. Quasiment incroyable. Nous repartons probablement demain midi, parait que ce sera tout plat avant l’infinie pente de Tocopilla. …













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