Sunday, October 15, 2006
Pour 2 personnes qui arrivent à distiller le bordel jusqu'à en extraire l'essence la plus pure, on a réussi à concentrer pareil.... 
Non non, c'est pas encore Halloween! ;0)
Chez Pierre-Luc et Julie, sur le départ
Tadou
And its cross
Aaaaaaaaaaaaah!!!!!
Une belle vue au réveil
Quelques jours + tard....
Jeudi, 27 bornes, vendredi, 60, samedi 55 et des patates (ET ON A FRANCHI LES 300!!!!) , dimanche, 50 aussi, et on n'a mm pas fini...
Ca paraît petit comme ça, mais quand on pédale, je ne vous dis que ça.
Bizarrement, on n'a mm pas trop mal aux muscles. Est-ce que ça veut dire qu'on était déjà trop en forme à la base? Hmmmm. Je vais rester sur mon postulat de base, à savoir, je suis le chaînon manquant.
En tout cas: après avoir traversé le St Laurent à dos de beluga (sans mentir, on en a vu plein ce matin qui jouaient dans l'embouchure du Saguenay) , nous voici en direct de Rivière du Loup, après qq radieuses journées de vélo. C'est vrai qu'on est verni au niveau du temps, il a fait soleil tous les jours jusqu'ici, et c'est cool, parce que je vous dis pas ma tête s'il fallait ranger une tente trempée tous les matins! Bref.
Ce matin, départ de Tadoussac sous un soleil du feu de dieu, le 1er matin où on se réveille avec la tente sèche, yes!!!! là-bas nous avons créché sur la halte municipale avec vue sur le fleuve et tout, lever en compagnie de pics chevelus pas farouches du tout, juste traîné un peu le temps de sortir Louis de son Tadoussac de couchage et hop sur les vélos pour 40 bornes de ride non-stop jusqu'au ferry à St Siméon avec le p+++++ de vent en pleine face... D'ailleurs vent en pleine face ça résume pas mal les derniers jours... côte aussi, ça devient un mot d'usage (un peu trop) populaire d'ailleurs... on s'est tapé les Stes mères de toutes les côtes et leurs enfants, je veux mm plus en entendre parler!
Marianne, François, c'est l'ébéniste chez qui j'ai passé un peu de temps à bidouiller au mois de mars, sa maison, construite par lui mm encore, est absolument géniale et biscornue, et ça sent bon le bois et le vernis, yeah!!! Trop contente de me retrouver là-bas!
A rabbit?
A François?Le lendemain étape jusqu'à Bardsville...on dirait un nom de village abandonné bizarre dans la 4e dimension, et c'est un peu ce que c'était, Louis vous racontera.
Le Québec, c'est vraiment super joli. Depuis mon arrivée, les gens sont super sympas et ont un accent plutôt rigolo. La température est quand a elle plutôt nazebroc mais bon, on est bien équipé, même qu'on se trimballe quelques cordes de bûches sèches pour pouvoir cuisiner nos ramens. Depuis Chicoutimi qu'il nous vente en pleine face mais comme nous sommes depuis déjà bien longtemps dénaturés par la soce d'hauj, nous ne le voyons pas comme un signe que nous allons dans la mauvaise direction, bien au contraire! On est allé à Ste-Rose-du-Nord constaté que la poutine se digère mal en monté et nous avons aussi pris des photos que voilà !
(NB, bon, ben voilà ce que ça donne quand Louis se prend pour une française...pas de problème, il souffre juste de crise de manque de TV, mais ya pas de pb Andrée, il y a des TV dans le bar où on est à écrire le blog, ça va le calmer.... (même pas..))
Ste Rose, "bijou du Saguenay dans son écrin de verdure" (Wêêêêrk!)Oui, c'est beau mais c'est un peu trop au-bas d'une côte de 3 km au goût de nos estomacs empoutinés. (parle pour toi!) Accessoirement il y a un panneau à 4 km du village qui dit Ste Rose du Nord 500m. Ben c'est sûr, ça encourage, mais bon. Quand t'as mangé et tu penses aux 4 km à faire dans l'autre sens AVANT d'arriver au pied de la 1ere côte qui continue vers la vraie route que t'avais quitté, bof....Bon pour dire vrai, les vingt kms entre St-Flugence et Ste-Rose-Du-Nord (qui s'apelle en fait La descente des femmes (moi j'ai plus noté que ça ressemble à la MONTÉE des femmes, mais bon....) à cause de légendes érotiques amérindiennes que le panneau à pas voulu nous expliquer, mais selon une théorie Norosinette lue entre les branches d'un pin sand-wish que tsé que comme que le capitaine Smith aurait rencontré Pocahontas là (?)) n'ont pas été ventus mais c'est bel et bien après avoir remonté la descente et mis le cap sur (ce que nous appellerons désormais la ride jusqu'à) Bardsville qu'il (je sais pas qui mais si j'avais sû je lui aurait fait sawoir que nous on allait l'autre bord câlisse!) s'est mis à venter. Malgré vent et côtes, après pas si long qu'il nous parut, nous atteignîmes la vallée de la Sainte-Marguerite qui fut une plainsante descente vers les abîmes du Saguenay. Le contremaître de la rivière nous est apparue entre deux suées pour nous indiquer le chemin de Bardsville paradis perdu en hiver qui nous laissait gazons, vestibules et grosses bûches de bois sèches. Deuxième nuit en tente pas trop froide même si on s'est levé sous une couche de gel. Le vendredi 13 s'est donc passé sans zombie ni trompette, même dans un village désert d'une vallée perdue... Le lendemain nous avons mangé 30 kms d'asphalte avant déjeuner ce que nos estomacs ont désormais interdit mais nous avons un plan pour les laiser derrière nous de toutes façons. (Mais non, mais non). Donc à Sacré-Coeur on avait un sacré mal de coeur, puis on a trop mangé avant de se rendre jusqu'à Tadoussac sur une route pas tellement scénique mais plutôt côteuse. Puis là je pense qu'Emma vous a déjà raconté, mais je vais juste vous dire que j'ai mal aux jambes, qu'Emma est plus rapide et en forme que moi (?!?!!!!?!!!) et que nous sommes heureux et à Rivière-du-Loup, que le vent fait chier et que le vent fait encore plus chier, mais que selon mes savants calculs (et mon horoscope) il ne pourra pas en être ainsi longtemps puisque la vache a quatre estomacs.
Le St Laurent vu du traversier (parce qu'on n'a pas vraiment traversé à dos de béluga)
A part ça on vous racontera le reste + tard parce que.
